Diana Gabaldon – Outlander, tome 4 : Les tambours de l’automne
Et BOUM, encore un tome d’Outlander! Ok ok, je n’ai pas encore donné mon avis sur le tome 3 (mais ça viendra héhé) et j’ai peut-être déjà terminé le tome 5.1 mais j’avais envie de parler de celui-ci en premier, c’est comme ça. J’ai commencé cette palpitante aventure qu’est Outlander pas plus tard qu’en avril dernier. Je connaissais déjà l’univers via la série TV mais comme on ne cesse de le répéter, c’est toujours mieux dans les livres et ceux-ci ne font pas exception. Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, je vous conseille de vous arrêter ici parce que vous risquez d’être salement spoilé!

Éditeur : J’ai Lu
Publication originale : 1996
Genre : Romance, Fantastique, Fiction Historique
Nombre de pages : 1140
Pour fuir l’oppression anglaise, Claire et Jamie embarquent pour le Nouveau Monde, où ils espèrent enfin trouver la paix. Toutefois, lorsqu’ils échouent sur les rivages de Caroline du Nord en 1767, l’Amérique est à l’aube de son Indépendance : tandis que la révolution se prépare, les deux amants vont une fois de plus être emportés par le tourbillon de l’Histoire. Restée en sécurité dans le xxe siècle, leur fille Brianna cherche à percer le secret de sa naissance. Quand elle découvre qu’un sort tragique guette ses parents, elle met tout en œuvre pour les rejoindre dans le passé... avant que les portes du temps ne se referment sur eux.
Ce qui est toujours aussi fun avec Outlander, c’est qu’il s’y passe plein de choses, toutes plus improbables les unes que les autres. Après les frasques dans les Caraïbes, c’est dans les futurs États-Unis d’Amérique que Jamie et Claire débarquent. Parce que oui, la déclaration d’indépendance n’a pas encore eu lieu mais cela, il n’y a que Claire qui le sait… Une fois encore, nos personnages se retrouvent empêtrés dans des événements historiques qui les dépassent mais on ne va pas se mentir, c’est que ça nous plait!
Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman, c’était l’arc réservé à Brianna et Roger à l’époque contemporaine (les années 70) qui se déroulait en parallèle de l’installation de Jamie et Claire sur un tout nouveau territoire en 1767. J’ai trouvé que c’était un point de vue rafraichissant et j’étais très curieuse de lire la suite des événements, que j’avais trouvé relativement brouillons dans la série. Eh bien pour une fois, ce n’était pas vraiment la faute de l’adaptation. Je ne sais pas si l’autrice s’est emmêlée les pinceaux lors de la rédaction mais certains passages ne faisaient pas vraiment sens lorsqu’on connait les personnages. Par exemple, toute cette histoire autour de l’identité de Roger est franchement risible, je suppose que c’était une sorte de prétexte pour aller voir ce qu’il se passait du côté des Mohawk et pour découvrir le cercle de pierres américain.
Je le disais au début de ma critique, il se passe toujours beaucoup de chose dans ces romans. Ici, on voit non seulement l’arrivée de nouveaux personnages (pas tous très jojo), la mise en place d’un décor neuf, des intrigues politiques et religieuses, des indices quant à la future révolution mais aussi de nombreuses thématiques dont les conséquences se font encore ressentir aujourd’hui. Je pense notamment aux esclaves de Jocasta et aux traitements reçus par ces derniers mais également aux natifs américains qui voient progressivement les plaines et forêts se faire envahir par des colons. Le hic, c’est que cette fois, il y a beaucoup trop de longueurs dans la narration, j’ai même complètement zappé quelques passages car ils ne m’intéressaient pas. Ce qui est triste car on finit par penser qu’il ne se passe définitivement pas grand-chose dans ce tome 4 alors que c’est tout le contraire. Je pense que le souci principal, c’est que les 3 tomes précédents nous ont habitués à un rythme plus soutenu tandis que ce tome-ci met doucement en place le contexte de la révolution américaine qui viendra troubler les tomes suivants (je n’en doute pas).
Réussir à caser un pavé tel Outlander avec autant d’occupation est déjà un exploit en soi ! Bravo.
Place à septembre et au PAC dont j’ai hâte de découvrir cette nouvelle session.
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J’attends aussi le PAC avec impatience, quelle torture de devoir attendre dimanche :p
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