Bains de forêt : se ressourcer avec la nature

Coucou witches! Aujourd’hui, je souhaitais vous parler des « bains de forêt », si vous n’en avez encore jamais entendu parler il s’agit simplement de promenades prises en pleine conscience au milieu de la nature. Il existe quelques ouvrages qui en parlent, notamment : Shinrin Yoku – L’art et la science du bain de forêt – Comment la forêt nous soigne du Dr Qing Li, qui va brosser en long et en large les bienfaits des bains de forêt à l’aide d’études et preuves scientifiques mais qui explique également la tradition des bains de forêt à la japonaise, appelés shinrin-yoku

Vous vous doutez bien qu’en tant que Green Witch qui se respecte, je suis complètement amoureuse de la forêt et chaque passage au milieu des arbres me ressource, m’apaise et me donne de l’énergie. J’ai la chance d’avoir une forêt à quelques pas de chez moi, que je commence à bien connaître car j’y fais pas mal de randonnées mais je n’ai essayé le shinrin-yoku qu’il y a peu de temps. D’un tempérament plutôt impatient, j’ai beaucoup de mal à prendre du temps et à ralentir, c’est pourquoi l’exercice me paraissait si adéquat. Fidèle à moi-même, je me suis donc renseignée sur le sujet et j’ai plongé la tête la première dans les livres. 

De prime abord, ces bains de forêts, vantés par quelques witch et naturopathes m’apparaissaient comme relativement intenses et ce n’était pas quelque chose que je souhaitais partager avec des inconnus. J’avais également cette sensation que certains de ces bains de forêt organisés participaient avant tout d’un effet de mode, faites donc bien attention aux personnes que vous choisissez comme guides. La pratique du shinrin-yoku peut à mon sens être pratiquée sans l’aide de personne mais je comprends que certain.e.s ressentent le besoin d’être guidés et encadrés. Si vous faites partie de ces personnes et que vous habitez à Bruxelles, je vous invite à aller voir le site de terre et conscience, qui propose des ateliers au fil des saisons. Du reste, je vous propose de découvrir les bases du shinrin-yoku, vous en expliquer les bienfaits et diverses façons de le pratiquer. 

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Automne – Jan Henrik Nielsen

Le PAC arrivant tout doucement à sa fin, je tente un sprint final pour lire un maximum des livres de ma pàl. J’ai donc choisi Automne de Jan Henrik Nielsen pour valider le menu « Automne des Enchanteresses » et la sous-catégorie « Nausicaä de la vallée du vent« . Il correspond aux mots-clefs : écologie, nature et post-apocalyptique. Pour l’anecdote, j’essaie chaque année de trouver un livre avec « automne » ou « halloween » dans le titre pour ce challenge, j’étais donc très contente d’en trouver un qui collait autant aux mots-clefs proposés. 

Éditeur : Albin Michel Jeunesse
Publication originale : 2013
Genre : Science-fiction, dystopie, roman jeunesse
Nombre de pages : 336

Cette île pourrait être n'importe quelle île. Ces deux sœurs pourraient être n'importe quelles sœurs. Cette terre qu'une grande catastrophe écologique a ravagée pourrait être la nôtre. L'eau est devenue rare, le soleil brûle la peau, la végétation se meurt. Terrées dans un bunker depuis six ans, Nanna et sa petite sœur Fride observent le monde à travers un périscope, à la fois fascinées et inquiètes. Forcées de sortir au-dehors, elles découvrent qu'au cœur de ce paysage désolé, les gens sont prêts à les aider. Alors Fride et Nanna avancent au sein de l'automne, blotties dans une joie surprenante, découvrant un monde qu'elles croyaient hostile à jamais...

En guise de préambule, je tenais à préciser que ce livre était avant tout destiné à un public jeune et que cela se ressent à travers l’écriture. Les personnages principaux sont donc, sans surprise, des enfants. J’avoue avoir eu assez peur de me lancer dans cette lecture, qui traite d’un monde détruit suite à un virus mortel. En lisant quelques avis, je me suis dis qu’une dose d’espoir et d’innocence pourrait me faire le plus grand bien. Nous retrouvons donc deux sœurs de six et douze ans et leur père, terrés dans un bunker depuis plusieurs années. Ils observent l’extérieur afin de voir si la nature reprend vie suite à une catastrophe qui a éliminé près de la majorité de la population et des ressources. La nature est ainsi plongée dans une sorte d’automne éternel, où rien ne pousse jamais. Vous vous doutez bien que nos personnages finiront par sortir de leur bunker… mais à quel prix? 

C’est à travers les yeux des enfants que nous allons découvrir un monde post-apocalyptique,  l’une se souvient de sa vie d’avant tandis que l’autre est en éternel émerveillement devant toutes ces choses dont elle avait entendu parler. C’est un récit à la fois poétique, palpitant, plein d’espoir et de douceur. Fride et Nanna ont une mission à mener et ce n’est pas la plus simple, elles ne savent rien de ce qu’est devenu le monde et des dangers qu’elles encourent à le parcourir. Pourtant, elles y vont, le cœur vaillant et avec un courage sans failles, allant de surprise en surprise. Contrairement à la majorité des récits post-apocalyptiques, on découvre ici une facette plus positive de l’être humain, ce qui est très rafraichissant.