La Mythologie Viking – Neil Gaiman

C’est officiel, j’ai enfin validé tous les thèmes de la catégorie « les runes d’Odin » du menu « L’art de la divination » de l’Astro Book Challenge avec La Mythologie Viking de Neil Gaiman. Cette lecture vient donc valider les thèmes : mythologie et légende dans un cadre nordique, on pourrait même dire que c’est de la littérature scandinave étant donné que l’histoire est basée sur des récits vikings anciens… 

Éditeur : Au Diable Vauvert
Publication originale : 2017
Genre : Mythologie, fantastique, conte
Nombre de pages : 306

L'univers de Neil Gaiman est nourri par les légendes nordiques. Il revient à ses sources et nous raconte enfin la grande saga des dieux scandinaves qui l'ont inspiré pour son chef d'œuvre American Gods. De la genèse des neuf mondes au crépuscule des dieux et l'ère des hommes, ils reprennent vie : Odin, le plus puissant des dieux, sage, courageux et rusé ; Thor, son fils, incroyablement fort mais tumultueux ; Loki fils d'un géant et frère d'Odin, escroc et manipulateur inégalable... Fières, impulsives et passionnées, ces divinités mythiques nous livrent enfin ici leur passionnante - et très humaine - histoire.

Je ne m’étais jamais réellement penchée sur la mythologie nordique avant de lire le livre de Neil Gaiman. Je connaissais quelques histoire et les divinités les plus emblématiques : Odin, Thor, Loki, Freyja mais je ne connaissais pas la genèse du monde et ne connaissais de Ragnarök que le nom. Me voici instruite et heureuse de l’être! J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur raconte ces récits, si anciens à sa façon et établit des liens entre chacun d’entre eux.

C’est un recueil d’histoire qui est très agréable à lire, je n’en ai d’ailleurs clairement pas eu assez. Je ne me lasse pas de la légèreté de la plume de Neil Gaiman et de l’humour qui s’en dégage. Je pense me plonger plus sérieusement dans la découverte de cette mythologie avec ses dieux imparfaits et son aspect en fin de compte plus « humain ».

Moi, imaginant Tom Hiddelston dans chaque histoire

Crédit photo de couverture : « Iceland: Viking Rune » by vicmontol is licensed under CC BY 2.0.

Le Bourbon Kid tomes 3 & 4 – Anonyme

Je vous avais précédemment parlé de la saga du Bourbon Kid dont j’avais lu les deux premiers tomes :  Le livre sans nom et L’œil de la lune dans le cadre de challenges littéraires. Je reviens donc à la charge avec les tomes 3 et 4 de la série : Le cimetière du diable et Le livre de la mort. Les titres sont toujours aussi évocateurs et cachent un univers toujours aussi barrés que les premiers tomes. Si vous avez aimé l’univers des premiers romans, vous trouverez sans doute votre compte dans les deux suivants. 

Tome 3 – Le cimetière du diable
Éditeur : Sonatine
Publication originale : 2010
Genre : Thriller, décalé, fantastique
Nombre de pages : 442

Le troisième tome du Bourbon Kid est un interlude plutôt sympathique après les montagnes russes émotionnelles du second opus. le rythme est différent, un peu plus posé mais l’humour y est tout aussi noir. On y retrouve des personnages comme la Dame Mystique et Sanchez, embarqués dans un voyage dans le cimetière du diable, à l’hôtel Pasadena où a lieu chaque année le concours de chant « Back from the dead ». Il n’est donc pas étonnant de croiser Kurt Cobain, Janis Joplin et Freddie Mercury au détour d’un couloir…

On y découvre un Kid, 10 ans après les événements d’Halloween qui l’ont poussé à tuer pour la première fois. Plus terrible que d’ordinaire, il sera chargé d’une tâche particulière… N’ayez crainte cependant, l’absurdité sera bel et bien au rendez-vous!

Ce qui change beaucoup dans ce tome, c’est justement son très niveau d’absurdité, qui le rend vraiment très drôle. C’est de l’humour noir certes mais au début ça surprend un peu, on est bien loin des drames se passant dans l’œil de la lune, le ton est plus léger et les situations cocasses. J’ai vraiment aimé découvrir une autre facette de cette histoire complètement folle. 

J’ai lu beaucoup de critiques négatives au sujet de ce troisième opus, je pense que cela est du au changement radical dans le rythme et la narration. Les deux premiers tomes nous font vivre une véritable course poursuite remplie de rebondissements en tous genres tandis que le cimetière du diable est comme figé dans le temps, en huis clos (et surtout, c’est une préquelle). Je pense que c’est un livre qu’il faut apprendre à savourer à sa juste valeur et qu’il faut surtout s’attendre à tout de la part de notre auteur Anonyme.


Tome 4 – Le livre de la mort
Éditeur 
: Sonatine
Publication originale : 2012
Genre : Thriller, décalé, fantastique
Nombre de pages : 464

Il est sans doute préférable pour votre bien-être que personne n'inscrive jamais votre nom dans Le Livre de la mort, sans quoi il vous resterait très peu de temps pour formuler vos dernières volontés. Aussi on peut aisément comprendre que celui-ci fasse l'objet de multiples convoitises, en général assez mal intentionnées. Et que quelques contrariétés guettent son actuel détenteur, l'infortuné Sanchez.

Après l’histoire du troisième tome, servant de parenthèse temporelle, nous revenons dans le vif du sujet avec la suite directe des événements du second tome. Nous découvrons ce qu’il est advenu de nos personnages principaux et la ville de Santa Mondega. Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est que les personnages ont énormément gagné en profondeur, même ce vieux rat de Sanchez pour qui on parvient à ressentir de l’empathie. Le rythme du livre redevient également familier, ça part dans tout les sens et nous n’avons que très peu de temps pour reprendre notre souffle, un vrai bonheur. 

Tout au long du récit, j’ai ressenti comme une volonté de la part de l’auteur de vouloir fermer plusieurs arcs (si pas tous?). Ce qui m’a laissé une impression douce-amère de « fin définitive » lorsque j’ai tourné les dernières pages du roman. Fort heureusement, il me reste encore 4 tomes à dévorer, mais je redoute déjà de m’y retrouver. L’histoire du Livre de la mort m’a semblé bien plus sombre, voire vicieuse que les autres…  mais je dois admettre que cela m’a plu. J’ai été déstabilisée de retrouver un JD pataud et amoureux (oui, je suis là pour le sang et la violence, pas pour la romance je ne vais pas mentir) et ai été soulagée lorsque cela a pris fin. C’est qu’il aime nous malmener, notre auteur anonyme!

Contrairement à beaucoup d’avis que j’ai pu lire, je n’ai pas renoué avec les aventures du Bourbon Kid avec ce tome pour la simple raison que je n’en ai jamais décroché. Je peux cependant comprendre que le troisième tome ait pu décevoir, je l’ai plutôt perçu comme une entracte amusante pour me remettre de mes émotions. Suis-je objective? Non, je suis carrément mordue de cette saga mais peut-être arriverai-je à en rendre d’autres accros dans mon sillage…

Le chien de Madame Halberstadt – Stéphane Carlier

Encore et toujours dans le cadre de l’Astro Book Challenge (vous n’avez pas fini d’en entendre parler), je me suis lancée dans la lecture du livre de Stéphane Carlier : Le chien de Madame Halberstadt. Il me permet de valider la catégorie « Est-ce que toutes les fleurs peuvent parler ? » du menu « La magie des plantes » pour les thèmes : feel good et comédie

Éditeur : Le Tripode
Publication : 2019
Genre : Comédie, feel good
Nombre de pages : 135

Baptiste, écrivain, a connu des jours meilleurs. Son dernier roman a fait un flop, sa compagne l'a quitté pour un dentiste et, à bientôt quarante ans, il est redevenu proche de sa mère. Il passe ses journées en culotte de survêtement molletonné, à déprimer dans son studio qui sent le chou... Jusqu'à ce que Madame Halberstadt, sa voisine de palier, lui demande de garder son chien quelques jours. Baptiste accepte à contre-cœur et doit très vite se rendre à l'évidence : depuis que Croquette a franchi le seuil de son appartement, sa vie change du tout au tout.

Vous l’aurez peut-être compris, mais les feel good ne sont en général pas trop mon truc. Fidèle à moi-même, j’ai finaudé du mieux que je pouvais pour trouver quelque chose qui s’accordait avec mes goûts. Après moult recherches afin de trouver une histoire sympa mais pas trop niaise, je suis tombée sur Le chien de Madame Halberstadt, qui comme son titre l’indique, parle (en partie) d’un chien. Le roman est assez court et se lit un peu « en coup de vent », juste le temps de prendre une petite dose d’humour et de bonne humeur. Contrairement à de nombreux romans « feel good« , l’histoire n’est pas trop niaise, je dirais même qu’elle penche dans la comédie noire. Le personnage principal est au bout du rouleau et multiplie les interactions gênantes avec son entourage, qui n’est pas mieux loti que lui. On ressent une pointe de sarcasme en arrière-plan tout au long du récit, ce que j’affectionne particulièrement. L’arrivée de Croquette (le chien) dans la vie de Baptiste (le.. héros?) va venir bouleverser les mauvaises habitudes de ce dernier et apporte une dimension merveilleuse et magique à l’histoire. Ce n’est pas le genre de roman qui fait rire aux éclats mais celui qui laisse un sourire au bord des lèvres et qui laisse notre esprit gamberger une fois terminé.

L’anneau de Claddagh – Béatrice Nicodème

Dans ma quête de de livres pour l’Astro Book Challenge, je me suis retrouvée devant cette magnifique couverture de livre. Je sais, on ne juge pas un livre par sa couverture toussa, mais ne mentons pas, les beaux livres font toujours plus rêver que les autres. Ce livre entre donc dans la catégorie « Le trèfle à quatre feuilles » du menu « Les signes du destin » et correspond aux thèmes : Irlande, romance, mer et historique. C’est ainsi que j’ai sans le vouloir, lu une histoire d’amour le jour de la St Valentin. 

Tome 1 : Seamróg
Éditeur : Gulf Stream
Publication : 2015
Genre : roman historique, jeunesse, romance
Nombre de pages : 246

Irlande, comté de Galway, 1846.Keira est la fille d'une cuisinière irlandaise, Arthur le fils d'un grand propriétaire anglais. Ils ne devraient pas se rencontrer, et encore moins s'aimer. Mais le destin les réunit, pour très vite les séparer: Keira apprend brutalement qu'Arthur est parti pour New York. Dans un pays ravagé par la famine, Keira peut s'estimer heureuse d'être employée dans une maison où on ne manque de rien. Cependant, le départ d'Arthur est suivi d'autres drames qui bouleversent son existence. Et si une vie meilleure l'attendait, elle aussi, de l'autre côté de l'Atlantique??

En toute honnêteté, je ne pense pas que je me serais lancée dans cette lecture si ce n’était pour l’Astro Book Challenge. Le résumé me laissait doucement perplexe et je ne lis habituellement pas de romances, encore moins lorsqu’elles se déroulent au 19ème siècle. Je pense avoir été traumatisée par Jane Austen (sorry not sorry) et j’ai toujours, irrationnellement, évité les récits se situant au 19ème depuis. J’avais donc beaucoup d’appréhension mais ce n’était au final pas si terrible. L’anneau de Claddagh : Seamróg est le premier tome d’une trilogie plutôt destinée aux adolescent.e.s et sa lecture est bien loin de ce à quoi je m’attendais.

On se situe ici dans un roman aux allures historiques, parlant de la période de la Grande Famine en Irlande et de l’exil vers les Etats-Unis qui en a résulté. J’ai beaucoup apprécié de voir cette dimension historique mélangée avec des éléments de folklore irlandais, chansons en gaelic et d’une pointe de magie, bien que celle-ci soit très peu développée et reste mystérieuse jusqu’à la fin du tome.

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