Imbolc : le retour de la lumière

Imbolc, c’est aujourd’hui! Si tu es apprenti.e sorcière (oui, les hommes peuvent être des sorcières aussi, je ne masculiniserai pas le mot), tu t’es peut-être déjà heurté.e aux sabbats tels que décrits dans la Wicca. Pour faire simple, les sabbats (célébrations) sont divisés en deux grandes catégories : mineurs et majeurs et font partie de la roue de l’année, qui est un peu le calendrier Wiccan. Ces sabbats sont pour la plupart issus de fêtes païennes, notamment Celtiques.

Les sabbats majeurs sont les suivants

  • Imbolc : 1 – 2 février
  • Beltaine : 1er mai
  • Lugnasad / Lammas : 1er août
  • Samhain : 31 octobre

Les sabbats mineurs sont les suivants

  • Ostara : l’équinoxe de printemps
  • Litha : le solstice d’été
  • Mabon : l’équinoxe d’automne
  • Yule : le solstice d’hiver

artwork : @craftingwitch

La signification d’Imbolc

Imbolc marque le retour imminent du printemps. C’est la période de l’année ou les premières plantes se mettent à pousser malgré la présence du froid et de la neige (lorsqu’on est assez chanceux pour en avoir). C’est aussi significatif du retour de la lumière, de l’espoir et du retour à la vie. C’est une période de renouveau et de purification, on laisse l’hiver derrière nous afin de se concentrer sur la saison à venir. Imbolc nous rappelle que les beaux jours finissent toujours par revenir et que l’obscurité n’est pas permanente. 

L’une des choses les plus fréquente à faire pour célébrer Imbolc, c’est d’allumer une ou plusieurs bougies. Se faisant, on invite le soleil à revenir, l’idée est donc bien d’inviter la lumière et de l’accueillir. 

Toute activité en rapport avec le soleil est donc bienvenue : confection d’attrape-soleil, fabriquer des bougies, allumer un feu de camp,…

En relation avec le retour du printemps, on peut également décider de préparer ses futures semailles, désherber et préparer son potager, s’occuper des plantes vivaces, ou encore confectionner un kokedama… 

On a parlé un peu plus haut de purification et de renouveau, on peut donc en profiter pour aérer et nettoyer sa maison, c’est le moment de faire le tri et de se débarrasser du superflu, ce qui nous pèse. On peut en profiter pour faire ce genre de tri mentalement aussi, c’est le moment idéal pour terminer les projets en cours et d’en commencer de nouveaux. Pourquoi pas ne pas en profiter pour se purifier également? Que ce soit avec un bon bain, des masques pour le visage ou encore un simple rituel bien-être. C’est le moment de prendre soin de soi, de faire peau neuve. 

Pour les personnes qui aiment décorer, il est également possible de faire un autel avec des couleurs rappelant le printemps et le soleil, des cristaux, des fleurs ou encore des graines. Tout ce qui vous évoque cette période est bon à prendre. Si tu n’as pas la place pour un autel mais que l’idée te plait, applique-la à ton look et aux accessoires que tu portes. 

Une petite précision

Tout ce que je note ici sont bien évidemment des propositions, je pense qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de célébrer les sabbats. Pour moi, tout cela est très personnel et chaque personne est libre de faire comme ça lui convient le mieux. J’ai moi même tendance à faire du « pick and mix » comme je l’appelle afin d’être en accord avec ce que je ressens, d’écouter mes intuitions et d’entrer en phase avec la nature à travers ses différents cycles et saisons. Je reprends la roue de l’année Wicca mais je ne suis pas du tout religieuse et certains détails sont pour moi de l’ordre de la superstition ou du superflu. Je ne parle par exemple pas des divinités car ça n’a pas de sens pour moi, mais si vous en ressentez le besoin, il est évidemment possible d’adresser une prière à l’une d’entre elle. 

En ce qui concerne les rituels, je ne suis pas très regardante concernant certaines « règles ». Par exemple, je n’octroie aucune importance à la couleur des bougies mais je fais bien attention au symbolisme recherché à travers l’utilisation de telle ou telle bougie. Je serai plus alerte sur les compositions (au plus naturel, au mieux), les provenances et la qualité de ce que je vais utiliser en fonction de comment je compte l’utiliser.

Par exemple, je me dirigerai plutôt vers des plantes de hautes qualité ou que j’aurai fait pousser moi même pour mes tisanes car on les consomme mais ça ne me dérange pas d’utiliser des produits issus du commerce voire vieux de plusieurs mois lorsqu’il s’agit de faire des fioles porte-bonheur ou pour la fumigation. Mon conseil est donc le suivant : faites-vous confiance et suivez votre intuition.

Autre-Monde : Genèse – Maxime Chattam

Je continue sur ma lancée de l’Astro Book Challenge avec une lecture qui est le résultat d’un long processus et d’une série débutée il y a 13 ans. Je valide donc la catégorie « Il est tombé dedans quand il était petit du menu La magie des plantes avec le septième tome de la série « Autre-Monde » de Maxime Chattam : Genèse.

Éditeur : Albin Michel
Publication : 2016
Genre : Fantastique, science-fiction, aventure
Nombre de pages : 736

Je suis une grande fan de Maxime Chattam et je pré-commande en général chacun de ses romans pour les dévorer dans les jours qui suivent leur réception. J’ai donc commencé Autre-Monde : l’Alliance des trois en 2008, lors de sa sortie. J’avais alors 18 ans et j’avais encore un pied dans le monde des Pans, qu’on découvre dans les livres. J’ai vraiment adoré de découvrir ce qu’il s’était passé durant la Tempête, les changements de la Terre et la dynamique du trio de personnages principaux. Les trois premiers bouquins m’avaient vraiment envoutée et j’avais hâte de découvrir la suite lorsque l’auteur l’a annoncée. L’aventure débutant aux Etats-Unis, j’étais très curieuse de savoir ce qu’il s’était passé dans le reste du monde. Force est de constater que les autres tomes ne m’ont pas autant fascinée et je me suis un peu désintéressée de l’intrigue. Je voulais par conséquent relire la série dans son entièreté avant de la terminer, je m’y suis essayée plusieurs fois et j’ai ainsi relu la trilogie initiale sans trouver le courage de continuer. Après cinq années passées dans le déni, j’étais fin prête à dire au revoir aux personnages et ai enfin décidé d’attaquer le dernier tome d’Autre-Monde.

Si vous ne connaissez pas l’Univers d’Autre-Monde ou que vous n’en avez jamais entendu parler, c’est un livre d’anticipation et science-fiction / fantastique dont les personnages principaux sont des adolescents et enfants. C’est une série de 7 tomes, publiés sur 8 années. Du jour au lendemain, une Tempête a fait disparaitre les adultes et la nature a repris ses droits… Nous suivons donc l’histoire de Matt et Tobias depuis les événements précédant la Tempête et leurs tentatives de survie dans ce nouveau monde, peuplés de créatures peu commodes. Vous vous en doutez, les deux amis finiront par découvrir qu’un ennemi les menaces…

Les six autres tomes de la série

Pour commencer, je n’ai pas aimé Genèse et ce pour plusieurs raisons. La première étant que l’explication donnée aux événements des premier tomes ne m’a pas convaincue, à mon sens, elle se repose sur une vision du monde plus actuelle que la période à laquelle se produisent les événements du tome 1 (en 2008 donc). Il me semble peu probable que certains discours ayant lieu dans le tome 7 (publié en 2016) aient été prévus lors de la publication des trois premiers tomes, avant 2010. De plus, en y réfléchissant bien, certains détails ne collent pas à ce qui a été décrit  et expliqué auparavant et quelques explications sont floues et parsemées de « je ne sais quoi » qui semblent combler les lacunes et incohérences. Pour le reste, on se contentera de mettre ça sur le dos des mystères du monde, ce que j’ai trouvé assez dommage et facile. On découvre « la vérité » après le premier quart du livre et ça n’a pas arrêté de me déranger tout au long de la lecture. Chaque argument venant étayer la théorie me semblait plus incohérent que l’autre. 

La seconde raison est un peu plus dérangeante à mon sens, il s’agit du traitement des personnages et de certaines interactions. J’ai trouvé que l’écriture avait une vision très masculine et qu’elle basculait parfois dans du sexisme gratuit. Même dans ce monde réinventé, les filles et femmes sont réduites au second plan et perçues comme des objets sexuels. C’est quelque chose qui m’a profondément agacée, les « méchants » en ont forcément après les jupes des filles, que les garçons voudront à tout prix protéger. Aussi, s’en suit une vision de la sexualité assez désuète, si on s’en tient au message du livre, faire l’amour c’est perdre son innocence, sa virginité. Pour ma part, je trouve de base que la notion de virginité est ridicule et la façon dont elle est présentée dans le livre n’arrange rien. On est bercé dans une sorte de puritanisme où il faut faire l’amour avec des sentiments sinon on est un sale crado d’adulte qui ne vit que pour le vice. Franchement, je n’adhère pas trop à ce genre de message.

Enfin, le dernier point qui m’a vraiment dérangée : la fin. C’est tellement prévisible que je l’ai devinée tout de suite. J’aime être surprise et pour le coup, c’était vraiment raté. Le bouquin m’a paru trop long sur certains passages vraiment pas passionnant et s’emballe sur la fin, ne laissant que très peu de temps pour assimiler tout ce qu’il se passe. J’étais un peu dépitée par la chute, mais pas surprise.

Au final, j’étais globalement plus intéressée par des détails et intrigues qui sont restés en suspens que par la quête principale. J’espérais qu’elle se termine suffisamment tôt dans le livre, histoire de découvrir « l’après » et avoir l’occasion d’aller plus loin dans la découverte de cet Autre-Monde. Malheureusement, je resterai sur ma faim mais je suis quand même satisfaite d’avoir terminé cette aventure. L’ensemble de la série m’a quand-même plu malgré tout ces points noirs et j’ai aimé retrouver les personnages après de si longues années. Je râle beaucoup mais au final, c’était plutôt pas mal. Peut-être suis-je devenue trop Matur pour apprécier pleinement cette fin… à méditer.

Grimalkin et l’épouvanteur – Joseph Delanay

J’ai commencé la saga de l’épouvanteur en mai 2020, lors de mon premier Astro Book Challenge. 

Piquée par la curiosité et les nombreuses références que je voyais autour de moi, j’ai fini par céder et je me suis lancée dans ce nouvel univers. Inutile de dire que je l’ai adoré, je fais d’ailleurs tout pour faire durer la saga en m’interdisant au maximum de les « binge read ». Je valide donc la catégorie Un palantir est un outil dangereux, Saroumane du menu L’art de la divination avec le neuvième tome de la série : « Grimalkin et l’épouvanteur ».

Éditeur : Bayard Jeunesse
Publication originale : 2011
Genre : Fantasy, roman jeunesse, aventure
Nombre de pages : 320

Je copie-colle le résumé du premier tome pour vous présenter un peu l’univers et vous donner une idée de ce qu’est un épouvanteur. 

"L'Epouvanteur a eu de nombreux apprentis, me dit maman. Mais peu ont achevé leur formation. Et ceux qui y sont parvenus sont loin d'être à la hauteur. Ils sont fragiles, veules ou lâches. Ils se font payer fort cher de bien maigres services. Il ne reste que toi, mon fils. Tu es notre dernière chance, notre dernier espoir. Il faut que quelqu'un le fasse. Il faut que quelqu'un se dresse contre les forces obscures. Tu es le seul qui en soit capable. "Thomas Ward, le septième fils d'un septième fils, devient l'apprenti de l'Epouvanteur du comté. Son maître est très exigeant. Thomas doit apprendre à tenir les spectres à distance, à entraver les gobelins, à empêcher les sorcières de nuire... Cependant, il libère involontairement Mère Malkin, la sorcière la plus maléfique qui soit, et l'horreur commence..."

Vous l’avez donc compris, nous suivons l’histoire de Tom, jeune apprenti Epouvanteur (chasseur de l’obscur) et ses péripéties. Chaque tome nous entraine un peu plus loin dans l’intrigue et la destinée de Tom et de son amie Alice. Le neuvième tome est différent dans le sens ou c’est un autre personnage que nous suivons : Grimalkin, la sorcière, tueuse redoutable qui ne fonctionne que selon son propre code. Je n’en dis pas plus afin de ne pas ruiner la surprise et ne rien dévoiler de trop important. Si vous cherchez des livres qui vous permettront de vous évader dans les tréfonds de votre imagination, n’hésitez pas à vous y plonger.

Le Bourbon Kid, tome 2 : L’Oeil de la lune – Anonyme

Je vous en parlais il y a de ça quelques mois, je me suis lancée dans une saga très particulière : le Bourbon Kid. En créant l’Astro Book Challenge, j’ai donc mis en place une catégorie spécialement dédiée à la série : « Le croassement du corbeau » du menu « Les signes du destin » qui reprend les thèmes : western, meurtre, désert et justice. Je voulais que les thèmes soient suffisamment larges pour pouvoir dévier sur autre chose mais c’était clairement cette série de livre que j’avais en tête lors de son élaboration. C’est donc avec beaucoup d’impatience que je me suis jetée sur le second tome de la série : l’Œil de la lune.

Éditeur : Sonatine
Publication originale : 2008
Genre : Ovni littéraire
Nombre de pages : 384

Personne n’a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes. Ni les lecteurs du Livre sans nom, ni les habitants de Santa Mondega, l’étrange cité d’Amérique du Sud où sommeillent toujours de terribles secrets. Alors que la ville s’apprête à fêter Halloween, le Bourbon Kid devient la proie d'une brigade très spéciale, une proie particulièrement coriace, de celles qu’il ne faut pas rater sous peine d’une impitoyable vengeance. Si vous ajoutez à cela la mystérieuse disparition de la momie du musée municipal et le kidnapping d'un patient très particulier de l'hôpital psychiatrique, vous comprendrez que la nuit d'Halloween à Santa Mondega risque, cette année, de marquer les esprits...

J’avais déjà adoré le livre sans nom mais cette fois-ci je suis carrément tombée amoureuse! L’ambiance me donne toujours l’impression d’avoir atterrit au milieu d’une collaboration entre Robert Rodriguez et Quentin Tarantino, je suis aux anges. L’Œil de la lune, c’est un peu la glue qui vient assembler tous les morceaux de ce puzzle déjanté qu’est Le Livre sans nom. 

Quelle aventure ce bouquin! Je l’ai trouvé encore meilleur que le premier. Les liens entre les personnages sont établis, nous permettant d’éprouver plus de sentiments à leur égard et l’humour est aussi noir que décalé. C’est gore, c’est absurde, c’est complètement « chtarbé ». Je suis restée dans le suspense jusqu’à la dernière phrase et je vais m’empresser de trouver les autres tomes pour tous les dévorer!