Guides de votre été : Les runes

Hello, witches! Me revoici avec un tirage de runes spécialement conçu dans le but de vous guider au cours de cet été. C’est la première fois que je tente ce genre de tirage, j’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi. Je me suis inspirée des oracles afin de mettre au point ce tirage, en choisissant une rune pour chaque signe du zodiac. Pourquoi le zodiac me direz-vous? Je trouvais que c’était plus facile pour avoir un tirage « personnalisé » et que ça collait bien avec le thème saisonnier.

Si vous connaissez votre thème astral, vous pouvez lire la rune-guide associée à chacun de vos signes en fonction de l’aide dont vous avez besoin. Par exemple, si j’ai besoin d’un guide concernant les relations que j’entretiens avec les autres, j’irai plutôt voir le signe qui correspond à la planète Vénus dans mon thème astral alors que si je souhaite une aide dans ma vie en général, je regarderai mes signes solaire et lunaire. Pour connaître votre thème astral, rendez-vous sur Astrothème avec votre date et heure de naissance. Je vous conseille de choisir à l’avance ce qui vous intéresse le plus afin de choisir une seule rune-guide.

Avant de commencer, je tenais à préciser que la lecture que vous retrouverez ci-dessous est très personnelle et peut différer de ce que vous retrouverez en ligne. Je me suis essentiellement concentrée sur l’aspect « conseil » de chaque rune et de ce qu’elles peuvent nous apprendre et non sur une prévision. J’utilise les runes à des fins d’introspection, gardez en tête que les messages des runes sont là pour nous guider et nous aider à faire des choix dans les moments de doutes. Le ciel ne vous tombera pas sur la tête si vous ignorez leur message! Voyez donc votre rune-guide comme un mantra à garder dans un coin de votre tête, vous pourrez vous y accrocher au moment opportun.

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Sótt – Ragnar Jónasson

Je vous en avais déjà parlé avec Snjór et Nátt et me voici avec le troisième opus des enquêtes de Siglufjördur, de l’auteur de polar Islandais Ragnar Jónasson. Pour celleux qui me rejoignent, l’histoire se déroule dans la petite ville de Siglufjördur, en Islande où, parait-il, rien ne se produit jamais. On y retrouve l’inspecteur Ari Thor, désormais installé dans la ville depuis plusieurs mois et la journalise Isrun, vivant à Reykjavik. Comme dans le tome précédant, nous suivons plusieurs enquêtes à la fois mais cette fois-ci, Ari Thor et Isrun travailleront ensemble sur un dossier datant des années 50.

Éditeur : Points
Publication originale : 2018
Genre : Thriller, Policier, Mystère
Nombre de pages : 360

Une épidémie s'abat sur Siglufjördur. La ville est mise en quarantaine. Les premières victimes succombent, les médias s'emparent du sujet : c'est la panique. L'inspecteur Ari Thór est pris par un terrible sentiment de claustrophobie. Lorsqu'un cold case vieux de cinquante ans refait surface, il saisit l'occasion pour échapper à cette atmosphère oppressante. Mais le huis clos se referme sur ce petit village du grand nord de l'Islande.

Ce qui est intéressant avec Sótt, c’est son rythme et sa temporalité. On se retrouve à la fois dans une situation figée suite à une épidémie dans la ville de Siglufjördur, le tourbillon médiatique qui régit la vie d’Isrun et l’ambiance inquiétante d’une histoire vieille de plus de 50 ans. On est au final bien loin des romans qui nous font retenir notre souffle, dans l’attente d’une révélation.

J’ai tout de même apprécié l’histoire et l’ambiance présente dans le livre, que j’ai trouvée presque poétique par moments. Je me suis facilement laissée emporter par les descriptions, me suis retrouvée à visualiser les lieux et les personnes, j’y étais et j’ai aimé ça.

Le rythme du cold case m’a imposé une lecture plus lente, savourée chapitre par chapitre tandis que l’histoire d’Isrun ajoutait un peu de piment et d’urgence, ce qui était tout de même nécessaire. Je n’ai pas l’habitude de lire des polars aussi « calmes », préférant habituellement le glauque et le macabre mais c’est quelque chose que je me surprend à aimer et qui fait de Ragnar Jónasson un auteur intéressant à mes yeux.

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – Lise Bourbeau

Avant de commencer, je vous mettrai en garde contre ce bouquin : votre esprit critique est votre ami, faites attention à ce que vous lisez. J’ai longtemps hésité avant de me lancer dans la critique de cet ouvrage. Pourquoi? Dans un premier temps, ce bouquin m’a profondément dérangée et je ne savais pas trop si je voulais en parler ou pas. Ensuite, je n’ai pas grand-chose de positif à dire et n’avais pas envie de me lancer à chaud et de cracher mon venin gratuitement. En fin de compte, je me suis dis qu’il fallait que ce livre sorte de mon système et j’ai décidé de vous en parler à tête reposée.

Editeur : Pocket
Publication originale : 2000
Genre : Développement personnel
Nombre de pages : 256

Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison. Car de la compréhension de ces mécanismes dépend le véritable épanouissement, celui qui nous conduit à être enfin nous-même. Un guide simple et pratique pour transformer tous nos petits problèmes quotidiens en tremplin pour grandir.
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1991 – Franck Thilliez

Je vous présente aujourd’hui un livre qui ne vient cocher aucune catégorie dans un challenge de lecture, choquant n’est-ce pas? Ce qui m’a donné envie de me lancer dans 1991 de Franck Thilliez, c’est une lectrice de Babelio participant à l’Astro Book Challenge qui n’était pas sûre de pouvoir le placer dans le thème vaudou. Après une brève recherche sur le livre, j’ai tout simplement eu envie de le lire, tout ça pour apprendre quelques jours plus tard qu’une de mes amie witch adorait l’auteur. Il ne m’en fallait pas plus que ça, j’étais déjà embarquée.

Editeur : Fleuve
Publication originale : 2021
Genre : Thriller, Policier
Nombre de pages : 504

En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l'école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre l'affaire des Disparues du Sud parisien. L'état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes ont été enlevées, puis retrouvées dans des champs, violées et frappées de multiples coups de couteau. Depuis, malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours. Sharko consacre tout son temps à ce dossier, jusqu'à ce soir où un homme paniqué frappe à la porte du 36. Il vient d'entrer en possession d'une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac. Une photo derrière laquelle a été notée une adresse, et qui va entraîner le jeune inspecteur dans une enquête qui dépassera tout ce qu'il a pu imaginer...

Comme à mon habitude, je me suis lancée dans la lecture de 1991 la tête la première sans même me renseigner sur son auteur où ce que celui-ci avait bien pu écrire auparavant. Fort heureusement pour moi, 1991 est en réalité une préquelle dans la série des enquêtes de Sharko, je l’ai échappé belle. Si le nom de Sharko m’était familier, je n’avais aucune idée que celui-ci était présent dans 11 autres romans, que je vais m’empresser de lire au plus vite.

J’ai été directement séduite par le style de Franck Thilliez, que je découvrais pour la première fois. L’ambiance est installée en quelques lignes et on sait directement que l’histoire qu’on s’apprête à lire ne sera pas toute rose. Dés le début, une aura de mystère et de magie plane au dessus du récit et se heurte à la dure réalité des policiers du 36 quai des Orfèvres, des détails sordides et au froid de l’hiver qui accompagne le récit.

Ce qui fait la particularité de l’histoire, c’est que celle-ci se déroule dans les années 90, époque où la technologie s’implantait peu à peu dans les services administratifs. Nous nous retrouvons donc avec une enquête qu’il faut résoudre « à l’ancienne », à coups de recherches fastidieuses et données difficiles à obtenir. La communication entre les personnages est elle aussi impactée, on s’envoie encore des nouvelles par fax et les téléphones ne sont pas portables, ce qui jouera quelques tours à notre protagoniste. Je me suis amusée devant mes propres réactions, allant de la consternation à la frustration devant ces contraintes qui nous semblent inconcevables aujourd’hui.

Bien que l’action se déroule il y a 30 ans, le thème principal n’en est pas moins moderne. Je n’ai donc eu aucun mal à deviner ce à quoi notre assassin pouvait ressembler et ce qui avait bien pu déclencher cette série de meurtre. J’ai trouvé que l’angle utilisé était intéressant et relativement bien traité. J’ai été particulièrement absorbée par la description de certains quartiers de Paris et les rites vaudous qui ajoutent une atmosphère inquiétante à l’enquête. Je ne sais pas pour vous, mais la bokor m’a terrifiée! C’est une histoire bien ficelée qui se lit avec avidité, je pense que Mr Thilliez a désormais une nouvelle adepte.

Ma réaction à chaque fois qu’on parlait de la bokor