PAC : Bilan des lectures d’Octobre

Blackwater, tome 2 : la digue – Michael McDowell

C’est parti pour un deuxième tome de la saga familiale Blackwater. Je me suis mise en tête de les lire chacun à un moins d’intervalle et je ne regrette pas (encore) ma décision! Ça me plait encore bien de savourer cette histoire et de m’imaginer ce qui va suivre… Si l’idée vous vient de lire ce que j’ai pensé du premier tome, je vous invite à cliquer ici.

C’est officiel, je suis toujours aussi éprise de cette histoire! J’avais un peu peur que l’engouement retombe mais il n’en est rien, c’était d’ailleurs un immense plaisir que de me replonger dans les drames quotidiens du clan Caskey. Ce que j’ai préféré dans ce tome, outre son déroulement, c’est la tension qui monte au fil des pages. Cette impression de calme avant la tempête n’a cessé de me remuer, on peut presque dire que j’étais en alerte, dans l’attente d’un événement fracassant.

Avec La Digue, on se plonge avant tout dans l’histoire de la ville et les relations entretenues entre ses divers habitants. On verra par exemple ce que la construction de la digue va générer au niveau social et quel impact il aura dans le quotidien de tout à chacun. C’est une partie du roman qui parait plus paisible et plus lente dans sa narration et qui pourtant brasse une longue période de temps. J’ai beaucoup aimé ce ralentissement dans le rythme qui ne présage au final rien de bon. Ce qui m’a frappé durant ma lecture, c’est que j’ai vraiment eu l’impression d’être plongée dans un état méditatif ou de demi sommeil en le lisant, un peu comme si j’étais entre la réalité et le rêve. Je trouve que ça correspond assez bien au style du roman, à cheval entre des événements ancrés dans le réel et des événement inexplicables et fantastiques.

On pourrait percevoir ce tome comme une mise en place à ce qui suivra et pourtant il s’y passe tout de même une multitude de choses, surtout pour la famille Caskey et Sister en particulier. Ça commence doucement à sentir le roussi pour Mary-Love et je dois bien avouer que j’ai pris un malin plaisir à lire ses malheurs. Je me sens déjà très investie de ce qui va advenir des différents personnages auxquels je me suis rapidement attachée. Je parviens sans peine à les imaginer et je commence tout doucement à pouvoir prédire leurs moindres faits et gestes, à part pour Elinor dont je me méfie comme de la peste. Je pense être tombée amoureuse de l’ambiance de Perdido et si je n’irai pas nager dans ses eaux, je n’hésiterai pas à me plonger dans les prochains tomes.