Le Coeur Perdu des Automates – Daniel H. Wilson
Déniché lors d’une de mes fouilles dans un magasin de seconde main bien connu des Bruxellois.e.s, « Le cœur perdu des automates » est le premier roman que je lis dans son genre, que j’ai d’ailleurs un peu de mal à définir. Entre la fiction historique, le steampunk et la pure science-fiction, ce roman étrange ne m’a pas laissée indifférente. C’est tout naturellement qu’il trouve sa place dans le menu « Automne des mystères » et la sous-catégorie « Le destin perdu » pour les mots-clés : Temps, Enigme, Puzzle, Historique et Steampunk. Pour cette même catégorie et histoire de rester dans l’étrange, je suis allée voir le film « The French Dispatch » de Wes Anderson, qui m’a ré-ga-lée! Si vous n’êtes pas familier.e.s avec l’œuvre de Wes Anderson, je vous conseille de commencer par un autre film, The Grand Budapest Hotel par exemple, qui vous plongera de façon moins violente dans l’univers loufoque du réalisateur.

Éditeur : Fleuve Eds
Publication originale : 2017
Genre : Science-fiction, Thriller, Suspense, Fantasy paranormale
Nombre de pages : 416
Moscou, 1709. Un automate reprend vie dans un atelier, aux côtés d'une poupée à la mécanique tout aussi précise et complexe que la sienne, sa sœur. Doués de parole et d'une âme, ils ont pourtant tout oublié de leur passé. Et de la guerre qui déchire leurs semblables. De nos jours. Fascinée par les automates, June parcourt le monde à leur recherche, brûlant de percer leur mystère. Elle possède un étrange legs de son grand-père : une sorte de cœur finement ouvragé, réceptacle, elle le sent, d'un secret intemporel et d'une histoire épique. En effet, si les automates existent depuis la nuit des temps, dissimulés parmi les hommes, le compte à rebours pour leur survie a débuté. Et c'est June qui en détient la clef.
En toute honnêteté, je ne savais pas vraiment si j’allais aimer ce livre en l’ouvrant, j’avais flashé sur la couverture et il se prêtait bien à l’une des catégorie d’un challenge lecture auquel je participais. Quand je choisi un livre au hasard, c’est bien souvent un flop… Mais pas cette fois-ci! J’ai accroché à l’histoire dés les premiers chapitres, j’étais intriguée par ces automates, par leur anima (âme) et le mystère autour de leur création. J’ai particulièrement savouré la double temporalité du récit, l’un suivant les automates depuis leur réveil dans la Russie du 18ème siècle, l’autre suivant June dans ses recherches sur les objets mécaniques anciens. Ce voyage à travers le temps et l’espace m’a tout simplement enchantée, je me suis évadée tout du long et j’ai eu beaucoup de mal à reposer le bouquin.
J’ai trouvé intéressant de découvrir l’univers des automates en même temps que les personnages principaux car je trouve parfois pénible de pénétrer dans un univers où il faut tenter de deviner les codes et où chaque terme semble obscur. Bien que l’écriture me soit apparue comme simple par moment, j’ai trouvé que les personnages étaient plutôt bien campés et j’ai été soulagée de voir que la personnalité des automates ne se bornait pas à une mission aveugle, programmée dans leur anima. Tout n’est pas noir ou blanc dans cette histoire et si les automates suivent en effet une parole, ils n’hésitent pas à en découvrir les nuances et grandissent au fil des pages. Le seul bémol à mes yeux, c’est de ne pas avoir pu assouvir ma curiosité concernant l’origine des automates. On se doute bien de comment les choses ont pu se produire mais je n’en ai pas eu assez pour être satisfaite, c’était une fin un peu bâclée mais elle n’a heureusement pas gâché le reste de ma lecture.
bonjour, comment vas tu? j’avais prévu de lire également l’arbre d’halloween, mais je n’ai aps pu me le procurer. passe un bon vendredi et à bientôt!
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Hello ! Tout se passe bien pour moi, j’espère que c’est pareil de ton côté 😉
J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à le trouver aussi. J’ai un peu sauté dessus lors de ma dernière visite au Furet du Nord, j’ai d’ailleurs pris tous les livres de Bradbury que j’ai pu trouver dans le rayon, oups 😅.
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