L’institut – Stephen King

Je ne pouvais évidemment pas envisager mes lectures automnales sans un livre du King! Ce roman aussi perturbant qu’ingénieux vient donc valider la sous-catégorie Siroter un chocolat chaud sous les saules du menu Automne Douceur de vivre du PAC et correspond au mot-clef : enfance. J’avoue n’avoir pas vraiment recherché un livre correspondant à tous les mots-clefs de cette sous-catégorie. J’avais en fait très envie de lire ce livre et j’ai décidé après coup de la catégorie dans laquelle j’allais le placer. 

Éditeur : Albin Michel
Publication originale : 2019
Genre : Suspense, thriller, science-fiction, horreur
Nombre de pages : 600

Bienvenue à l'Institut. Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus.
Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent. Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques. Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?

Je ne passerai pas par quatre chemins, ce livre m’a glacée d’effroi. Plusieurs passages m’ont d’ailleurs mise très mal à l’aise et m’ont donné la chair de poule alors que je ne suis pas quelqu’un de douillet et plutôt amatrice d’horreur. Mais c’est là toute la beauté du King, il parvient à s’insinuer dans nos peurs les plus profondes et possède un véritable talent pour transcrire les émotions et les situations sur le papier, aussi malsaines soient-elles… C’est donc bien par la psychologie qu’il parvient à martyriser à la fois ses personnages mais également ses lecteurs. Je m’attarde beaucoup plus sur mon ressenti que sur l’histoire en elle-même car c’est vraiment ce qui a primé tout au long de ma lecture. Je me suis interrogée, j’ai été mal à l’aise, choquée, perplexe, curieuse et ces émotions m’ont collée à la peau du début à la fin. Je dis souvent que j’aime lire car ça me fait voyager dans mon imaginaire, cette fois-ci, c’est en moi-même que j’ai voyagé et j’en suis restée troublée. L’institut m’a forcée à affronter quelques angoisses et peurs, certaines dont j’étais consciente, d’autres pas et il me laisse une forte impression. Si on poussait un peu vers le mélodrame, on pourrait presque dire que je ne suis plus vraiment la même depuis. 

Publié par

Cassy Own

Créatrice de l'Antre de la Green Witch, je suis une mangeuse de livres le jour, sorcière la nuit et couteau suisse au quotidien. J'ai rassemblé mes passions en un seul endroit pour les partager et échanger un petit bout de ma magie avec le monde (et l'univers!).

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